Table ronde du 11 février 2022
Nous nous sommes réunis pour échanger sur la façon dont notre consommation (tout ce que nous achetons) influe sur le dérèglement climatique et la chute de la biodiversité. Le sujet étant très vaste, nous en discuterons pendant plusieurs tables rondes.
Le 11 février nous avons abordé le problème de la trop grande consommation de viande dans notre pays (80kg par personne par an en moyenne!) Pourquoi cela est-il néfaste à la planète ??
–Les bovins issus d’élevages français sont suppléés en nourriture, surtout l’hiver, avec du soja venant principalement des USA, du Brésil et d’Argentine. Dans ces pays on sème des graines OGM car résistantes aux traitements de Glyphosate et autres insecticides et fongicides utilisés pour optimiser les rendements au détriment de la qualité du produit , et malgré les dangers pour la santé.
- Pour fournir les quantités énormes que les éleveurs leur demandent, ces pays déforestent à tour de bras et la forêt amazonienne en est l’un des nombreux exemple.
- Depuis l’adoption massive de l’élevage intensif, plus des deux tiers de la faune sauvage de la planète a disparu. Un tel déclin, qui affecte par exemple les populations d’abeilles essentielles à la pollinisation d’un tiers des cultures mondiales, compromet le futur de notre alimentation.– Plus de 80% des terres agricoles de la planète sont consacrées à la production d’aliments pour les animaux d’élevage ; cela pollue l’eau et l’air et entraîne une déforestation galopante. L’agriculture industrielle participe à la surpêche, là encore pour nourrir les animaux d’élevage, ainsi qu’à l’appauvrissement des sols. Les Nations Unies nous mettent en garde : si nous ne remettons pas en question rapidement la suprématie de l’élevage intensif, la productivité des sols de notre planète pourrait s’épuiser dans seulement 60 ans.
- C’est bien simple : l’élevage intensif tue notre planète, et nous n’avons plus le loisir d’attendre. Notre système alimentaire actuel reposant sur le paradigme de l’alimentation bon marché (une nourriture produite rapidement, à bas coûts et sans se soucier du gaspillage) occulte le prix fort que payent la nature et le climat, systèmes nécessaires à notre vie.
- Pour préserver notre avenir, nous devons urgemment transformer la façon dont nous produisons et dont nous consommons notre alimentation.
Notre conclusion : acheter de la viande provenant d’élevages locaux, le plus respectueux possible ; éviter totalement la consommation de produits ultra-transformés ( comme les plats tout préparés, ou la junk-food ); et surtout diminuer la quantité de viande consommée, chacun à son rythme.
Nous avons aussi débattu des légumes et fruits, il est, là aussi, très important de choisir des légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio ou issus de cultures raisonnées .
- Une application sera visible sur le site ÊTRE, et proposera à tous les adhérents de participer au carnet : « Nos bonnes adresses »
Prochaine Table ronde le vendredi 25 mars : encore notre consommation.
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